Ce n’est pas la chance que devraient avoir les enfants placés par l’ASE dans des familles d’accueil à qui l’administration interdit de « donner de l’amour » (ref article TVMagazine). Ils n’ont pas d’ONG pour dénoncer ces cruautés, celles-ci ciblent les éleveurs et les agriculteurs.
Les ONG ne savent pas que le jambon, la côte de bœuf, le magret de canard, la cuisse de poulet, … viennent d’élevage et dans tout élevage, ça nait, ça vit, ça meurt comme chez les humains.
Sortir une vidéo « choc » pour des urbains, c’est caricaturer les éleveurs à contre-temps comme :
– la vidéo du président national des producteurs de lapins (ref Réussir-Les Marchés 2) malgré ses bâtiments neufs et un cahier des charges
– la vidéo du leader de fromages de chèvre (ref Réussir- Les Marchés 3)
– les manifestations à répétition contre la porcherie contestée (Ref Ouest-France)
Ils veulent tous du bio alors que la question n’est pas : « quelle agriculture demain? » mais « quelle alimentation pour les Français? » et « produit par qui? »
Les députés ont rejeté l’amendement Le Fur (ref article) permettant, sous prétexte du « devoir d’alerte », des actions comme pour les « bassines » en Vendée (ref Article Le Télégramme).
Faisant l’impasse de tout cela, le président Loig Chesnais-Girard, en présence des responsables professionnels, rappelle que « l’installation de jeunes est la priorité des priorités » chez deux jeunes qui viennent de réduire leur troupeau de 120 à 70 vaches (réf article Paysan Breton).
En même temps, la région soutient le film sur les algues vertes (ref article Le Télégramme)
Après la faillite du « bio » (ref article Biocoop), la souveraineté alimentaire française doit-elle être brésilienne et ukrainienne?
La conséquence est que le prix du porc sera élevé pour les producteurs vendant par le MPB dans les mois et les années à venir.
P.R
