Un pas en avant ?

Lundi 22 février, s’est tenue une énième réunion en Préfecture de région en présence de tous les acteurs de la filière, distributeurs compris, ainsi qu’avec Messieurs LE FOLL et LE DRIAN pour le compte du gouvernement et de la région. Lors de cette réunion, des mesures pour l’avenir de la filière porcine en Bretagne nous ont été présentées.
Voilà des années, qu’à PORELIA, nous réclamons la traçabilité sur toutes les viandes fraiches et transformées.Je dirai donc que notre revendication, aujourd’hui partagée par l’ensemble de la profession, a trouvé écho auprès de nos gouvernements qui ont pris l’initiative, sous la pression, d’écrire et de défendre un décret rendant obligatoire l’étiquetage de l’origine des viandes. Ce décret ne concerne que les viandes françaises et, par conséquent, toute viande non étiquetée sera d’origine étrangère, voire inconnue. C’est
une réelle avancée dont on peut espérer des effets au plus vite et ainsi dynamiser les ventes.
Mais l’application de ce décret, suite à sa signature, et si les instances européennes ne se mettent pas en travers, devra se faire dans un laps de temps le plus court possible pour espérer remonter nos trésoreries un tant soit peu !
D’autres mesures concrètes et aides autour de crédits accordés pour la modernisation des élevages, l’implantation de FAF mais aussi l’installation des jeunes, sont votées au conseil régional. Les conditions d’attribution devraient nous parvenir dans les prochaines semaines.
Tout ceci va dans le bon sens mais, pour nous éleveurs, il faut avant tout que l’on retrouve des perspectives en terme de marge par la compétitivité dans cette guerre de bassins sans pitié. Cette compétitivité, on la retrouvera par d’autres décisions politiques fortes sur les dossiers sociaux, fiscaux et environnement aux et là, on ne sent pas de réelles volontés politiques. En parallèle à ces prises de conscience, nos discussions avancent avec les autres groupements en vue de regrouper l’offre des charcutiers à la vente. Je dirai que le projet suit son cours normalement et qu’il ne devra jamais perdre de vue qu’il est au service
des producteurs.
François POT

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