L’An 2020, année où tout est possible, le pire mais aussi le meilleur

1,49 € le pris moyen MPB pour 2019.

Il y a un an pas un expert ne l’aurait osé.

Mais aussi :

– l’agriculteur et l’éleveur, devenus maillon faible de la société, se font harceler, violer (réf Le Télégramme du 13 janvier 2020)

– L’agribashing, aucune tribune ne les arrête (réf Le Télégramme)

– Ils veulent du « bio », du « bien être »… pas de phytosanitaire, d’antibiotique, d’OGM… mais acceptent les viandes américaines (réf France Agricole)

L’alimentaire et la santé méritent le respect et la prudence dans les comportements.

La peste africaine en Chine nous donne un aperçu de ce qui attend le consommateur, des accidents sont appelés à se reproduire (grippe aviaire, …) (réf Porc Magazine)

Le meilleur voeu à souhaiter en ce début 2020 pour la filière porcine bretonne, c’est d’avoir une communication positive sur l’agriculture et l’élevage plutôt que de dénoncer béatement l’agribashing.

Nos organisations et nos coopératives industrielles se battent sur des niches plutôt que de convaincre le consommateur que nous avons l’agriculture et l’élevage les plus respectueux de l’environnement au monde. C’est simple mais… dire des vérités, certains le prennent pour de l’agressivité.

Pourtant, la situation actuelle n’est plus durable. C’est criminel d’engager des éleveurs vers les niches (réf Bio oeuf), (réf bio porc) (réf label dannois) comme subir les dictats des GMS (réf Leclerc), (réf Carrefour)

« Le cochon de Bretagne », de la « viande de Haute couture » produite par l’élevage familial breton demande des compétences particulières et une présence permanente auprès des animaux est largement reconnu.

Il faut par l’AOP s’en servir pour une communication positive.

Pour les phytos, une loi oblige à dissocier la vente du conseil. Avec une loi qui dissocierait la qualité du prix du commerce de la viande permettra de ne plus mentir au consommateur.

Bloavez Mad, Bonne santé

 

P.R

 

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