Le cimetière des industriels coopératifs qui ont eu des appétits de grossir sans limite plutôt que d’être performant dans leur métier ne cesse de se remplir. Ni les restructurations ni les volumes ne sont synonymes de rentabilité.
La coopérative Terrena, un an après avoir acheté au prix fort la société Doux est déjà secouée par des pertes structurelles. (Voir ici l’article du journal Le Télégramme) Il y a peu de temps nous avions le même scénario avec la CECAB qui voulait avaler GAD, un des meilleurs abattoirs d’Europe à l’époque.
L’injustice de ces échecs est que ce sont les éleveurs qui le paient directement et durablement. De même comment comprendre la médiocrité du prix du lait alors que le marché est détenu majoritairement par des coopératives qui ont abandonné leurs livreurs avec des charges franco françaises. (Lire ICI Le journal Le Télégramme)
Détenir des outils industriels par les éleveurs n’est plus un garant d’avenir, au contraire. L’alternative c’est des groupements d’éleveurs qui s’organisent solidairement pour vendre par LE MPB et UNIPORC leur production de qualité à des industriels qui ont du talent et capable de créer de la richesse, condition incontournable pour bien payer nos produits. P.R.