Dans les années 1960, les truies gestantes et en maternité étaient en liberté, les charcutiers en semi plein air dans des porcheries de type anglaise avec courette extérieure.
Aujourd’hui, on appelle cela « prototype d’élevage innovant ». (réf article du Télégramme du 28 juillet 2018)
Pour le Président de la Cooperl, il est plus urgent de produire à l’ancienne que d’imposer la traçabilité et un revenu aux producteurs.
A vouloir élever ses cochons sur la paille, ce sont les éleveurs qui se retrouveront sur la paille. (réf article du Paysan Breton du 27 juillet 2018)
Pour être expert en bien-être des porcs, il ne faut surtout pas être éleveurs. Ils sont rejetés ou totalement ignorés. (réf article La France Agricole du 27 juillet 2018)
Certains responsables pensent inverser le cours des choses en cirant les pompes des GMS Carrefour, Leclerc…Mais ceux-ci ne s’embarrassent pas des conséquences humaines de leurs investissements futuristes (voir ici la vidéo ME.LECLERC – Facebook)
Intermarché est bien « producteur-commercant », se gardant bien d’être industriel alors qu’un éleveur de 100 truies est taxé « d’industriel ».
P.R.