Juridiquement les adhérents sont les propriétaires de leur coopérative. Dans la réalité, le patron, c’est le directeur. Difficile que ce soit autrement.
Cela conduit à des dérives dans les priorités avec un tel chiffre d’affaires :
– le directeur plus soucieux de la qualité et l’avenir de sa structure que de ses adhérents (lire l’article)
– Le directeur ne veut pas déplaire aux écologistes qui veulent « changer de modèle » (lire l’article – Défi écologique) avec une montée en gamme saturée (lire l’article – Descente en gamme) liée à une perte de compétitivité (lire l’article), aboutissant à « importer des produits bourrés de substances interdites en France » (lire l’article – La France Agricole).
Conséquence : « De gros troupeaux sont mis dans le camion » (lire l’article – Paysan Breton)
Nos coopératives privilégient deux pratiques commerciales :
1- Donner l’illusion du meilleur prix en mettant en avant : les ristournes, les aides, les cahiers des charges avec leur plus values. Jamais le prix payé malgré les lois Egalim et des discours pour faire patienter
2- Afficher le prix de base le plus bas : Le résultat est de tirer les prix vers le bas et explique l’écart du prix du lait entre la France et l’Allemagne (lire l’article)
– Lorsque Sodial suspend sa formule de prix, ce n’est pas haussier.
– Lorsque Even vend pas cher son lait à Laïta pour améliorer ses ristournes, ce n’est pas haussier.
– Lorsque la Cooperl décroche de 8 cts lorsque le MPB est à 1.23 € et de 5 cts lorsque le MPB est à 2.05 € / kg, ce n’est pas haussier. Avec cette forme de fixation du prix sans le MPB, le prix du porc n’aurait jamais dépassé 1.70€/Kg.
Le prix du porc est appelé à être élevé, les producteurs doivent en bénéficier (lire l’article – Genesus). Le MPB, UNIPORC avec l’AOP sont les seuls outils pour l’obtenir face à une économie devenue incontrôlable.
Les géants de l’économie et les financiers écrasent tout sur leur passage (Voir la chute d’un Empire sur Arte le 4 octobre 2022, replay)
PR