Le réchauffement de la planète permet à certains de justifier la multiplication des normes mais surtout donne l’occasion aux financiers de vouloir détruire les exploitations de type familial.
Le rapport de l’école de guerre économique (1) paru dans le Télégramme dénonce ces lobbys (voir articles).
C’est d’autant plus préoccupant que Von Der Leyen parle d’une « agriculture de subsistance » et qu’InVivo (167 coopératives le 30/06/2024) dans son projet soutient de « » diversifier le revenu ».
Il y aura toujours dans le monde un pays qui produit du porc, du poulet, du lait, de la viande, du blé … moins cher que nous. Chacun peut mesurer les conséquences du poulet polonais et du blé ukrainien en France. Ce n’est que le début !
La commission européenne qui verdit son agriculture tout en signant des accords de libre-échange permet cette concurrence déloyale (voir articles).
Les conséquences sont au-delà de nos exploitations (voir article). Nous avons tous des intérêts communs face aux dérives de l’Union Européenne (voir vidéo).
Pour affronter tous ces vents contraires, la filière porcine bretonne doit se mettre en position de « combat ».
Formaliser une « règle du jeu » commerciale de base : un prix, un cahier des charges tel qu’il est dit dans la vidéo du MPF (voir la vidéo) est l’assurance-vie pour les producteurs mais aussi pour les abatteurs, les fabricants d’aliment et de tous ceux qui gravitent autour de l’élevage porcin.
Joyeuses fêtes, bonne année et bonne santé.
P.R.
(1) Rapport complet d’EGE (voir lien), lecture fortement conseillée aux présidents et administrateurs des groupements porcins.