Les producteurs de porcs ont le choix entre deux options divergentes plutôt que concurrentes.
La première option :
- Des mégas groupes se sont formés dans le cadre d’In Vivo (voir article) dans la logique de contrôler toute la chaine de valeur, du champ à l’assiette (voir article), ou le producteur n’est qu’un numéro (voir article) alors qu’il est le point de départ de la création de richesse.
- Quand nos coops « réfléchissent » à un rapprochement, elles montrent leurs muscles avec des milliards d’euros, des dizaines de milliers de salariés et d’adhérents (voir article) (voir article). Les producteurs des coopératives ne mesurent pas les conséquences.
- Ça soulève les questions de la gouvernance et de la proximité avec les exploitants (voir article).
- Avec les coops mondialisées (voir article), les normes franco-françaises auront raison de notre souveraineté alimentaire (voir vidéo).
- Ceux qui priorisent les miettes des plus-values de préférence aux 30 cts du MPF prennent une drogue dure qui finit toujours en intégration dont on voit le résultat en aviculture.
La deuxième option :
- Celle du cadran, collective et transversale, entre tous les groupements de porcs, matérialisée par le Marché du Porc Français et Uniporc ; l’un ne pouvant exister sans l’autre.
- Le cadran est allé chercher les hausses ces derniers mois et maitrise les baisses ces dernières semaines malgré des vents contraires et certains acteurs qui sèment le doute avec une communication ambiguë.
- Des éleveurs se sont rassemblés à Plérin cherchant à comprendre les baisses récentes. La faiblesse du collectif est la principale raison.
- Le message à retenir est « que les éleveurs se prennent en main, à commencer par amener leurs porcs au Marché du Porc Français ; c’est le rôle de l’AOP (voir article).
Personne ne peut aller contre le prix du commerce mais nous pouvons collectivement prendre le meilleur du prix.
P.R.