- Il ne suffira pas d’user de mots apaisants ou de confiance lorsque les coopératives nous mettent en compétition avec tous les pays du monde (voir article).
- Il serait improductif de s’opposer aux fusions de coopératives mais si les producteurs laissent faire, les exploitations familiales seront pillées par les financiers.
- Les pays de l’Europe de l’Est ont des capacités agricoles et d’élevage sans commune mesure aux nôtres.
- L’Ukraine fournit déjà le poulet, le blé produit par des oligarques dont les 10 plus grosses holdings contrôlent 2,5 millions d’ha (voir article), (la Bretagne fait 2,7 M ha), détenues par des banques occidentales (voir article).
- Ce modèle a les faveurs de Thierry Blandinière, directeur d’InVivo.
- Le critère de choix du directeur d’Avril par Arnaud Rousseau, président de la FNSEA, va dans le même sens (voir article).
- Quand l’agriculteur prend tous les risques, le directeur de la coopérative peut sécuriser sa marge (voir article).
- « Axéréal » pour un chiffre d’affaires de 4086 M€, en baisse de 19 %, dégage un résultat de 157 M€, soit +10 % pour 4,5 millions de tonnes, soit un résultat de 35 €/T équivalent à la perte du céréalier.
Face à ces rapprochements, quelle stratégie pour les producteurs de porcs ?
- L’IFIP a sorti une comparaison de prix qui parait surréaliste mais est réelle (voir article). La concurrence entre groupements en est la raison principale.
- Le projet de l’AOP est bien de sortir de cette spirale (voir article) mais subit la résistance de quelques groupements et de responsables syndicaux en contradiction avec leurs discours. Ils font le jeu des ONG qui veulent réduire les productions animales.
- Seule une organisation transversale peut relever le défi de la souveraineté alimentaire française.
- Le Marché du Porc Français (le prix) et Uniporc (la qualité) ont permis le développement d’outils d’abattage performants.
- L’AOP leur assurera un volume de production suffisant.
P.R.
