Les grosses coopératives en question ou l’impossible traçabilité

La main sur le coeur devant les micros et les caméras, nos présidents des grosses coopératives soutiennent les revendications des éleveurs et accusent l’Etat et les GMS.

Mais en réalité que font-elles ?

On « tripatouille ». L’important est de ne pas être pris. Mais voilà, c’est fou ce que l’on trouve dans les contrôles inopinés des camions. Même notre Cooperl ne se prive pas (Lire ICI dans l’hebdomadaire TERRA) et comme les autres a de bons arguments pour importer de Hollande de la viande de porc garantie BIO (?) sans mâles entiers mais surtout moins cher pour pourvoir payer soit-disant plus cher les porcs bretons. Seuls les naïfs peuvent le croire !

Pensant trouver dans la production de mâles entiers un avantage de compétitivité vis à vis des autres abatteurs bretons aurait-elle des difficultés pour écouler la viande odorante ? Déjà en 2013 le docteur vétérinaire LEMEY avait adressé une lettre ouverte au directeur de la Cooperl (lire ICI). Le mâle entier destiné d’abord au marché russe a vite trouvé ses limites et les abattoirs Hollandais et Allemands le pénalise de 3 à 5 Euros par porc (Lire ICI en version allemande et ICI la traduction en Français). En Espagne certains ont vu dans les GMS « viande de porcs femelles »

La culture du secret (Editorial France Agricole) rapporte gros.

Auchan à force de rincer ses fournisseurs avec des prix trop bas se fait prendre en Russie (Lire Journal LE MONDE  du 4 aout 2015). Quel est l’intérêt de cette viande qui vient de partout trouvé dans le Gers ? ( Lire Journal LE TELEGRAMME de ce jour)

Nos grosses coopératives seraient-elles bénéficiaires de ces magouilles alors qu’elles auraient du être le rempart.

Il faut lever le couvercle. Peu importe l’odeur !

La traçabilité est notre première revendication. P.R.

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