C’EST DE L’ORGANISATION AGRICOLE A L’ENVERS !

Il faut oser le dire : « Il sera demandé aux adhérents de soutenir leur coopérative ».

Il ne manque pas d’air Dominique Chargé, président de la Coopération Agricole (voir ici article France Agricole) et qui poursuit « 10 à 15 milliards d’euros que les coopératives (doivent) ristournent à leurs adhérents vont disparaître ».

Avant de gonfler leurs muscles, il faut qu’ils vérifient qu’ils en ont ! (voir ici article Ouest-France) (voir ici article Le Télégramme).

Ceci explique le peu d’empressement de certaines coopératives à finaliser l’AOP commerciale porcine, privilégiant les demandes de subventions pour masquer leurs faiblesses professionnelles.

En face, dans le même environnement économique, des entreprises privées pourraient au contraire mieux rémunérer les producteurs au vu de leur résultat ; Lactalis, 1,172 milliard d’euros de résultat courant (voir ici article les Marchés) ou Bigard « l’ogre du rayon boucherie (voir ici article Capital), numéro 1 de la viande bovine en Europe (voir ici article Capital).

Il faut rappeler que Lucien Bigard n’a pu créer son empire dans les années 1970-1980 qu’en s’approvisionnant aux cadrans bovins et porcins (au bouton n°5 du MPB) et devenir « une légende vivante » à force d’absorption de concurrents (voir ici article Capital), mais aussi, tellement rude en affaire, qu’il peut se faire une marge de 4 €/kg sur du bovin acheté 3,65 €/kg (voir ici article Capital).

Alors qu’on serait tenté d’en vouloir à notre aval c’est concrètement notre désorganisation le problème.

La FRSEA et JA Bretagne nous le reprochent avec raison et veulent l’équité entre éleveurs et arrêter « un abattoir, un prix ».

Mais Madame Lambert, présidente de la FNSEA, par contre est volontairement plus ambiguë dans ses propos (voir ici article FNP). Aurait-elle un conflit d’intérêt ?

P.R.

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