Au fil des années ils étaient propriétaires de leur production de lait. En 1984 pour sécuriser leur revenu et permettre l’installation de jeunes l’Europe crée les quotas laitiers qui n’ont pas résolu les crises. La plus impressionnante en 2009 avait ému les français et après quelques saupoudrages le temps arrange les choses. Voici ici quelques vidéos video1 et video2
En décembre 2013 les bonnets rouges (voir ici) dénonçant les distorsions en Europe obtiennent le retrait des portiques éco taxe, pour le reste rien n’a changé.
Septembre 2015 : la longue descente exemplaire des laitiers en tracteur sur Paris a eu le soutien de toute la population (voir ici) . Depuis le prix du lait n’a fait que baisser jusqu’à 250 Euros les 1 000 litres cet été.
Re manifestation en septembre visant Lactalis qui se conclu par une promesse très en dessous du prix de revient. Pas de quoi être fier surtout qu’en plus qu’entre 1984 et 2016 les laiteries se sont appropriées (volées) les quotas de lait gratuitement. Car avec leurs contrats les laitiers ne peuvent plus changer de laiterie et pire ont été obligés de signer de se taire vis-à-vis de leur laiterie.
La Bretagne avec ses terres son climat ses hommes et ses femmes est une région du monde privilégiée pour l’élevage.
La rentabilité d’une exploitation n’est pas liée à sa dimension mais à la passion et à la compétence de celui qui la dirige.et à condition de ne pas être en compétition avec les moins disant du monde.
Il y a beaucoup d’hypocrisie de la part des présidents qui préconisent les niches et les cahiers des charges aux jeunes qui s’installent ou aux autres (lire ici l’article paru dans l’éleveur laitier)
En agriculture on parle toujours d’année culturale. Nos projets ne peuvent être à trois mois même pas à cinq ans.
Edgar Pisani que tout le monde salue disait : « Quand une politique a réussi c’est qu’elle a changé le monde et puisque le monde a changé alors il faut changer de politique « A méditer
PS : ( Voir ici Reportage TF1 du 29 août 2016) ça choque que l’on soit pour ou contre. Notre ennemi c’est l’agriculture financière. P.R.
