Essayons de comprendre la crise porcine

Essayons de comprendre la crise porcine  au travers des articles du Télégramme de ce week end. Un vétérinaire, Le Conseil Départemental, Jean Yves Le Drian, Un député expriment leurs émotions ou leurs solutions.

Le premier article est le témoignage de Philippe Hamon, vétérinaire à Pleyben (Lire ICI) Ils sont trois frères vétérinaires témoins d’une catastrophe annoncée.

Comment en est-on arrivé à ce que le français soit plus soucieux de posséder les dernières technologies pour gérer ses courses et son frigo plutôt que de s’inquiéter de la qualité de la nourriture qu’il y mettra.

Le deuxième article se passe au conseil départemental ou la crise agricole historique se réduit à une opposition gauche/droite et à des joutes oratoires stériles et négatives. Lire ici et ici .

Que nos élus continuent à prôner pour une autre agriculture ou la vente directe et avant la fin de leur mandat le problème sera réglé puisqu’il n’y aura plus d’agriculteurs ni d’éleveurs. C’est sympa à eux d’ être solidaire mais après on fait comment ?

Sur les distorsions de concurrence qu’ils connaissent,nos élus de toute opinion politique pourraient se fédérer et agir.

JY Le Drian en bon parisien qu’il est devenu culpabilise les paysans et la filière. Son projet est de faire de la Bretagne une région de retraités (Lire ICI). C’est catastrophique venant du président de la Région.

Dans le troisième article  (lire ICI) : Le député Richard Ferrand reçoit pour la cinquantième fois au moins les doléances des éleveurs. C’est un rituel lassant. Ce sont les députés qui font les lois et il sait que celles qui sont en vigueur sont trop favorables à la FICT et aux GMS. Qu’attendent-ils pour légiférer et réduire les normes ?

Dans le quatrième article Coop de France réclame trois mesures (Lire ICI) : Mais les coopératives agricoles agro alimentaires ne semblent pas avoir entendu les revendications de la marche des tracteurs sur Paris au mois de septembre :  » Des prix, pas des Aides »

Les aides répétitives avec des contreparties d’activité ne sont plus supportables. Elles aussi se contentent d’être solidaires et proposent :

  • L’étiquetage d’origine sur tous les produits (PORELIA l’exigeait d’INAPORC depuis 2013)
  • De compenser les distorsions de concurrence
  • La simplification administrative

Elles ont oubliés une demande clairement exprimée par les bonnets rouges et roses de massifier l’offre et la qualité pour obtenir un meilleur prix à la production. A moins qu’elles pensent ne pas être concernées. 

Les agriculteurs ne pourront se contenter de mots, la réalité est implaçable (Lire ICI Terra) ou devront-ils se laisser couler ? (Lire ICI)     P.R.

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