Il y a deux conceptions du métier de paysan qui s’affrontent et expliquent en partie le désastre actuel.
Pour les gens normaux, le métier de paysan consiste à entretenir au mieux ses cultures et à bien élever ses animaux.C’est déjà beaucoup si on se compare aux autres métiers. Exemple : un journaliste politique ne fait pas la page sportive ni celle des faits divers.
Pour d’autres, surtout des experts auto-proclamés, des directeurs ou des présidents (cf Ouest France de samedi 7 février 2016), il ne suffit pas d’être producteur mais il faudrait entretenir le paysage, produire de l’énergie…
De qui se moque-t-il ? Après avoir installer des jeunes pendant des années avec un quota de 200 000 litres de lait ou de leur avoir garanti d’être rémunéré au minimum au prix de revient pendant 5 ans et de les laisser aujourd’hui à l’abandon, c’est criminel. Ce n’est pas en se diversifiant qu’on obtiendra un revenu mais en se concentrant sur un seul métier. PR