La fixation du prix, un acte commercial loin d’être anodin

Pour la filière laitière :

Sodiaal sert d’alibi à toute la filière pour ne pas augmenter le prix (voir ici).

A tout miser sur la loi Egalim « mise au rencart par les forces du marché, les producteurs sont exsangues ».

Facile à Lactalis de faire le « beau » (voir ici), profitant de la clause de sauvegarde pour ne pas respecter ses contrats.

Les producteurs ne peuvent ni dénoncer leurs contrats, ni disposer de leurs quotas laitiers.

Pour la filière porcine :

Une présentation offre/demande au MPB, avec un prix spot, permet au producteur d’aller prendre les hausses.

Les débats lors de l’assemblée générale d’Inaporc vont dans ce sens et sont optimistes sur les prix à venir (voir ici). Voici quelques extraits :

« Je n’ai pas d’inquiétudes sur les ventes des produits du porc (voir ici).

« Le porc restera la viande la plus accessible » (voir ici).

« On ne pourra pas tout légiférer, chaque fois qu’on a essayé de le faire, ça a été une catastrophe » au dire de Stéphane Poyac, directeur général de la branche viande d’Agrial (voir ici).

« Il est difficile de faire des contrats sur du porc standard (T. Meyer).

« La montée en gamme risque de se trouver des limites en temps de crise ». Elle a conduit la Grande Bretagne à perdre 20 % de ses reproducteurs en un an (voir ici).

P.R.

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