La grande distribution, c’est 9 milliards d’euros de budget publicitaire

C’est plus qu’il n’en faut pour tenir les médias en otage pour « modéliser » à leurs profits le consommateur et le citoyen (voir article).

  • Avec leur publicité sur les produits alimentaires, elles façonnent les goûts des consommateurs au détriment des éleveurs (voir article).
  • Leur culture des prix « les plus bas » n’est possible que par la mondialisation de leurs achats. Le différentiel du coût de l’uniforme « Attal » n’est pas sans conséquence (voir article).
  • Pour des raisons financières et politiques (voir article), nos médias, très critiques envers les éleveurs, sont beaucoup plus tolérants avec « les égouts qui dégueulent de partout » (voir article).
  • L’hégémonie des GMS (ex Auchan et Mulliez) (voir article), a vidé nos bourgs de leurs commerces, voudrait vider les campagnes de leurs exploitations familiales et jusqu’à se cannibaliser, « Casino » étant la dernière victime.
  • Elles se partagent les dépouilles sans se soucier des consommateurs, des salariés, des fournisseurs … (voir article).
  • Notre ministre de l’Agriculture serait-il sous leurs influences ? Pas sûr que les « chocs » du pacte d’orientation donne envie de rester dans le métier (voir article). Alors que les éleveurs sont malades de la hiérarchie, il propose encore plus d’experts, plus de conseillers, plus de fonctionnaires mais, rien sur les prix, rien sur la clause miroir, rien sur la production juridique des exploitations qu’attendent les JA 22 (voir article).

Les éleveurs de porcs doivent regarder la réalité en face. Le gouvernement veut en plus faire adhérer l’Ukraine à l’UE (voir article) et retirer les autorisations d’exploiter de façon arbitraire (voir article) ; c’est clair !

Pour faire face à ces vents contraires, la filière porcine est bien structurée.

La réussite est liée aux comportements des 10 présidents de l’AOP qui ne peuvent pas , en même temps, déléguer à leurs organisations collectives : INAPORC, CRP, AOP, MPB, UNIPORC et être en concurrence avec elles.

L’individualisme des présidents de groupement et des patrons d’abattoirs est le plus grand danger pour la filière porcine française.

2024 sera une bonne année s’il y a volonté.

Blavez mad.

P.R.

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