Jusqu’en 1992, les céréaliers grâce au prix d’intervention bénéficiaient d’un prix payé supérieur au prix mondial pénalisant ainsi les éleveurs européens.
La commission européenne décide que les éleveurs disposent de céréales au prix mondial et en contre partie compense les céréaliers par une prime PAC à l’hectare qui tenait compte des rendements historiques. C’était simple et clair.
Aujourd’hui ou est l’intérêt des primes PAC lorsque le blé est à 200 Euros / Tonnes ? A part entretenir un lourd système administratif ou est son intérêt.
Avec des marchés otages des spéculateurs l’Europe serait mieux inspirée de remplacer les primes PAC par une gestion des marchés.
Mais lorsque l’on voit le mépris de Phil HOGAN pour les agriculteurs (Retrouvez ici l’article du Journal Ouest France ) il y a de quoi être inquiet. Pourtant c’est de la nourriture de nos concitoyens qu’il s’agit. P.R.