L’arbre qui cache la forêt

Les médias publient régulièrement des articles qui agacent les agriculteurs comme les vidéos de L214, les tomates marocaines sous une bannière tricolore avec « nous soutenons les producteurs français, ou une porcherie polémique au brevet blanc (voir article).

Derrière, il y a une idéologie bien structurée et efficace.

Les livres d’école

La portée culturelle des livres d’histoire des classes de troisième depuis 2016 avec leur vue sur le futur de l’agriculture bretonne est évidente (voir extrait livre d’histoire).

Ce n’est pas qu’il soit le sujet du brevet blanc qui choque mais que nos organisations n’aient pas exigé son retrait des manuels.

Le libre échange

C’est à tout va, dans nos cantines, 90 % est importé (voir article). Marc Fesneau vient de sceller les relations agricoles avec le Maroc (voir article).

Macron veut élargie l’Europe aux pays de l’Est.

Les normes

Elles finissent par se contredire (voir article).

La batterie de réglementations pour un œuf (voir article).

Les débats à l’assemblée nationale sensés simplifier les textes vont subventionner « des gens qui ne sont pas issus du monde agricole (voir article) ».

Le président Macron repousse le sujet pour une concertation et un Rungis 2 après les élections des chambres d’agricultures.

Les manifestations ne suffiront pas

L’agriculture et l’élevage breton n’existent que par une succession de batailles gagnées grâce à l’efficacité de l’action collective.

Il faut lire le livre de Fanch Elégoet « révoltes paysannes en Bretagne » (voir article).

Déjà en 1984, époque des montants compensatoires, Fanch Elégoet rappelait « que l’histoire de la SICA de St Pol illustre l’efficacité de l’action collective et en ce sens, elle interpelle profondément la Bretagne actuelle ».

En 2024, c’est encore plus d’actualité avec la mondialisation du commerce et sa financiarisation.

Comme en 1959, les organisations économiques et syndicalistes devront tirer dans le même sens (voir article).

P.R.

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