Comme le bouclier antimissile protège des attaques, le Marché du Porc Breton protège la filière porcine française de toutes les dérives.
Bouclier des producteurs qui y vendent leurs porcs en préservant leur totale liberté.
Bouclier des groupements de producteurs qui, en l’absence du MPB, deviendraient de faibles sous-traitants des abattoirs ; certains sont tentés.
Bouclier des abatteurs qui disposent d’un approvisionnement et d’un prix public pour imposer le prix.
Bouclier des éleveurs « intégrés » ; leurs contrats se basant sur le prix du MPB.
Bouclier des producteurs « indépendants » à vouloir économiser 3 francs 6 sous, ils devraient imaginer le scénario du prix qui leur serait payé sans le MPB. Il ne suffira pas d’être meilleur que son voisin.
Bouclier des fabricants d’aliment, seconds bénéficiaires de la meilleure formation du prix.
Bouclier des producteurs de céréales bretons qui perdraient 40 à 50 €/T si la Bretagne perdait son élevage hors-sol.
Bouclier de la souveraineté de la qualité porcine française face aux produits de nulle part.
Des vents contraires soufflent dans tous les pays avec des entreprises qui ferment (voir article) d’où l’importance de bien s’organiser.
La dimension de méga entreprise n’est pas une assurance de pérennité (voir article) (voir article).
Le MPB et UNIPORC sont à la filière porcine française le bouclier face aux excès en tout genre et surtout de la financiarisation mondiale assoiffée de profits immédiats.
Sans prix, il n’y a pas d’élevage, pas d’avenir.
P.R.
