Le MPB est l’unique référence « prix » reconnue et lisible de la filière porcine française au-delà des critiques.
Le MPB est avec Uniporc l’organisation collective et interprofessionnelle du commerce des porcs.
Pourtant il y a une frange de la filière qui veut pratiquer en eaux troubles avec des prix opaques.
Les bases du MPB sont :
- D’être représentatif de l’ensemble de la production
- De pratiquer un prix public « départ ferme »
- D’avoir un règlement de la vente au paiement sans lequel le prix ne veut rien dire
- De ne pas subir des manipulations de certains acteurs
- D’équilibrer le rapport de force entre vendeurs et acheteurs
- D’aller chercher les hausses de prix pour assurer la pérennité des élevages
Dans tous les autres systèmes de fixation de prix, le producteur est absent ou lésé. Les lois Egalim n’ont rien amélioré.
La cotation France Agrimer (voir article). C’est une cotation « entrée » abattoir d’après la déclaration non vérifiée des abattoirs.
Les producteurs de lait sont payés au bon vouloir de leur laiterie (voir article) . Biolait déclasse 30 % du volume (voir article), 448 €/1000 l, moins cher que le lait conventionnel payé 460 €/1000 l (voir article). Trop cher pour le consommateur (voir article).
Les cahiers des charges évoluent au gré des acheteurs (voir article).
La contractualisation (voir article) sécurise l’abattoir dans son approvisionnement mais n’a jamais garanti un revenu au producteur.
Les producteurs de porcs ont le choix entre :
- S’engager dans une filière intégrée
- Ou de rester libre et dans ce cas leur intérêt est de valoriser leur production par le MPB en y vendant leurs porcs.
P.R.