Le réveil va être douloureux

Après le « quoi qu’il en coûte » on revient au monde réel, pas sûr que le pouvoir d’achat suive les hausses à deux chiffres. (Voir ici)

Michel Edouard Leclerc anticipe » une sacrée hausse des prix » (Lire ici) mais n’est pas convaincu que la loi Egalim 2 protège les agriculteurs (Lire ici). L’attrait du « Transformé en France » (Lire ici) en limitera la portée ou pire l’aggravera.

On nous fait prendre des vessies pour des lanternes.

Les importations de produits agricoles s’accélèrent. En 20 ans elles ont doublé (Voir ici Marianne)

D’avoir laissé les citoyens « hors sol » transformer l’animal domestique en animal de compagnie (Lire ici Terra) a pour conséquences la multiplication des nouvelles normes au nom de l’idéologie. (Ce n’est pas l’arrêt de la castration qui améliorera le bien être des porcs).

Que ce soit Daniel Sauvaget (Voir ici ) qui prenne ses distances avec L214 et que pas un directeur de coopérative avec un salaire mensuel à 5 chiffres ne soutiennent pas leurs adhérents en dit long sur la dérive.

Plus encore, qu’aucune réaction syndicale, ni d’un président de Chambre très actif en 2015, ne vienne troubler le fait qu’un acteur majeur paye 8 cts de moins que le MPB. On est loin de la loi Egalim 2. On tire délibérément le prix vers le bas.

Certes la marge des producteurs est le fait de leur productivité mais tout autant des choix politiques sur  lesquels on ne peut peser que collectivement.

Malgré un vent debout, l’AOP synthétise parfaitement la ligne politique optimale (Lire le communiqué) et quoiqu’en pense certains le groupement porc de la Cooperl y a sa place.

Le combat est celui des exploitations familiales contre l’agriculture financière.

P.R.

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