Les caprices de gosses de riches

« Moi, j’adore le retour du loup » se félicite le président de la société de chasse (voir l’article), tant pis pour ceux qui devront s’accommoder de ses attaques (lire l’article Le Télégramme). Plutôt les loups, disent-ils, que des porcheries (lire l’article Le Télégramme), des poulaillers ou même des moutons.

Le préfet contraint par les associations a tenu à préciser que la « porcherie n’a jamais été hors la loi » (lire l’article). Il aurait pu compléter sa décision par l’importance de notre souveraineté alimentaire hypothéquée par l’arrêt prématuré de jeunes éleveurs (lire l’article Paysan Breton ») en lait, porc ou volaille qui subissent la grippe aviaire (lire l’article Le Télégramme). Avec les associations et la pénibilité du métier d’un côté et le manque de revenu de l’autre (lire l’article) (lire l’article), nos dirigeants refont les mêmes erreurs que pour notre indépendance énergétique.

Le directeur de Sodial, comme trop de directeurs, se permet de vendre du « rêve » avec 15 à 20% d’augmentation mais en 2023 sans que rien ne l’engage (lire l’article Le Télégramme). Sa coopérative serait « solide », oui mais sur le dos de ses producteurs sous rémunérés.

Du rêve également mais pour les citadins avec cette page de couverture (voir ici) où il n’y a ni étable, ni poulailler, ni porcherie, même pas un tracteur pour troubler l’harmonie.

Nos organisations ne pourront pas être « solides » sans des producteurs « solides » et pas davantage d’abattoirs « solides » sans producteurs comme pour la viande bovine.

Les producteurs de porcs ont la chance d’avoir le MPB et Uniporc qui affichent le prix le plus élevé d’Europe. Certains préfèrent être intégrés, libre à eux. Pour ceux qui sont sur le point de se laisser tenter, je les incite à relire, trois fois plutôt qu’une, tous les articles avant de signer.

PR

 

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