Les conséquences semblent actées par André Sergent qui se contente « d’attirer l’attention » mais conscient de la catastrophe à venir : « Y aura-t-il encore de l’élevage demain en Bretagne ? » (Lire Le Paysan Breton) dit-il d’une manière polie pour faire accepter par les éleveurs ses choix.
A la même question, Jean Mévellec, Président de la Chambre avait opté pour la construction de silos portuaires à Brest et toute l’expansion qui suivit.
Depuis nos chambres ont fait un revirement idéologique à 180° au nom des attentes sociétales plutôt que des attentes du consommateur français.
Alors que nous avons en Bretagne l’agriculture et l’élevage « conventionnel » le plus respectueux au monde de l’environnement et du bien être animal, nos chambres ont privilégié l’orientation des niches : « vente directe » et « production bio » qui nous amène aujourd’hui à perdre sur les deux tableaux (Lire Le Télégramme) (Lire Terra) et les multiples dérogations du « bio » (Lire Le Télégramme)
« Les solutions pour le rebond » (Lire Le Paysan Breton) ne convaincront personne. par contre » la 1ère solution qui se veut dans une logique contractuelle » (Lire Le Paysan Breton) est un choix idéologique et reproduira les contrats léonins existants.
- Les producteurs de lait sont 100% contractualisés et les arrêts d’élevage ne sont plus tabous (Lire Le Paysan Breton)
- Les producteurs de volaille sont contractualisés, résultat un poulet sur deux est importé
- Même les contrats des producteurs « bio » ne sont pas respectés
- Certains producteurs de porcs se font humiliés par leur coop
Nos chambres d’agriculture ont encore l’opportunité d’autres choix. Par exemple :
- Transférer les primes PAC du blé à 250 Euros / T pour soutenir le prix du lait et du porc
- Soutenir l’AOP et le MPB qui avec le VPF sont les garants d’un avenir de la filière porcine bretonne. Egalim 2 aurait du pousser dans ce sens. (Lire ici)
- D’être l’écran entre les éleveurs et les associations
- Réduire les normes multiples
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Le ministre en campagne électorale « oublie » la libre circulation des marchandises en Europe (Lire Le Télégramme)
Il ne faut pas croire aux clauses miroirs (Lire La France Agricole)
P.R.