Lire Le Télégramme (Voir ici)
Mais nos multiples organisations censées nous défendre privilégient leurs propres intérêts sur le dos des éleveurs (Voir Le Télégramme ici) qui restent la variable d’ajustement.
Nos Présidents de Chambre d’Agriculture et de Coopératives nous servent des discours accommodants ou idéologiques refusant d’évoluer sur le fond et de se remettre en cause.
Les fusions successives ont renforcé leurs pouvoirs mais réduit au rôle de fournisseurs de minerai les éleveurs.
- Les contrats
Pour se protéger, elles veulent contractualiser. On voit l’effet sur la volaille avec 50 % d’importée.
Le lait contractualisé à 100 % est payé en dessous du prix de revient alors qu’il y a pénurie (Lire Even info ici)
Autre singularité (Voir ici) :
Prix de la Sill 400 Euros
Prix de Laïta 370 Euros
Ristournes : + 4,5 Euros pour Eureden + 17,4 Euros pour Even
Les éleveurs de la Cooperl sont contractualisés à 100 % mais perçoivent encore 5 cts de moins que le MPB peut-être à cause du mâle entier.
- La loi Egalim 2
Depuis des années, c’est la guerre entre laiterie coops, et la loi Egalim 2 n’y change rien (Lire ici)
Le périmètre de la loi Egalim 2 concerne moins de 30 % du lait (Lire ici) les grossistes, l’export ou les MDD n’étant pas concernés.
A la Cooperl seul 8 % et 15 % des porcs sont concernés (Lire ici) et son analyse du fonds de commerce est juste (Lire ici) Dommage qu’elle ait démissionné de toutes les organisations.
- Que faire ?
C’est à partir de ces éléments que les producteurs de porcs doivent s’organiser et s’approprier des moyens qu’offrent la loi Egalim 2 pour finaliser l’AOP (commerce) en partenariat avec le MPB qui a toujours toute sa place et la gestion du bordereau UNIPORC
Comme dit André Sergent : » C’est une question de vie ou de mort » (Lire Le Télégramme ici)
Ils ne peuvent se contenter de faire le constat et d’être spectateur. Mais auront-ils le courage ? (Lire Terra)
P. R.