Nos fermes disparaissent et personne ne s’en soucie, au contraire.
Lorsque Bruno Le Maire plante un couteau dans le dos des éleveurs en soutien à Xavier Niel (voir article la France Agricole), ce n’est pas un accident (voir article la France Agricole).
Si la cours des comptes sème ses petits cailloux (voir article les Echos), le CNRS préconise de réduire de 40 à 50 % l’ensemble du cheptel français (voir article Paysan Breton).
Quand Marc Fesneau s’engage sur 50 % de l’approvisionnement « sans signe de qualité », il sous entend également 50 % de produits importés (voir article la France Agricole).
Les normes françaises, une bonne affaire, sauf pour les français (voir article les Marchés – Réussir), les œufs (voir article les Marchés mag).
Pour faire diversion, l’Etat apporte son soutien massif au « bio » avec des millions d’euros (voir article le Télégramme) alors qu’il aurait dû être le gagnant de la loi Egalim.
Le « bio » n’a pas le monopole de la qualité face au conventionnel.
On n’a pas à plaider coupable continuellement. Les éleveurs n’ont pas plus à se reprocher que le reste de la société qui peut regarder ses « eaux usées », même pas bonnes pour l’irrigation (voir article la France Agricole).
Nos présidents de chambre s’égarent à vouloir faire du « bio » un laboratoire du futur de l’agriculture (voir article Paysan Breton) ou de s’engager sur des sanctions financières contre des agriculteurs (voir article le Télégramme), sauf à vouloir la décroissance (voir article le Télégramme).
P.R.