On est entré dans une période que les moins de 60 ans n’ont jamais vu, ni connu.

On est entré dans une période que les moins de 60 ans n’ont jamais vu, ni connu.

Notre modèle économique français, à vouloir tout au moins cher, explose. Certains en profitent sans scrupule pendant que les éleveurs jonglent avec les prix des matières premières qui ont doublé (voir « prix collecte my price ») et durablement (voir les cotations du 06/05/22).

Plutôt que de faire des aides pas si intéressées (voir l’article du Télégramme du 24/04/22) et qui ne sont qu’une goutte d’eau dans la mer, nos entreprises d’amont et d’aval ont tout à gagner en apportant leurs soutiens à une organisation collective des producteurs, la Cooperl ayant décidé de faire à part.

Face aux GMS qui tentent d’imposer des prix bas, les producteurs de porcs ont la chance d’avoir le MPB et UNIPORC pour obtenir un prix de vente que ni la contractualisation, ni la loi EGALIM 2 n’ont réussi à faire en dépit du battage médiatique.

D’autre part, des études montrent que les producteurs de porcs vendant par le MPB ont des trésoreries moins dégradées.

« Tout seul on va plus vite, ensemble on va plus loin (Lire l’article) », telle est la devise de Marc Keranguéven, président de l’AOP légumes Cérafel, et il poursuit : « Le collectif est le rempart contre la concurrence déloyale, y compris entre producteurs entre eux ».

« Seul un prix de marché contribuera à maintenir la production », affichent les syndicalistes qui attendent que les groupements renforcent le MPB (lire l’article de www.reussir.fr du 05/05/22).

Tous les acteurs sont unanimes pour reconnaître l’utilité du MPB et comme le dit EVELUP : « il faut maintenant des actes » (lire le communiqué de presse d’EVELUP du 05/05/22)

P. R.

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