« Quand nous voyions passer une vache, nous savions que nous allions pouvoir manger » (voir extrait livre Olivier de Kersaudon).
Le vent a tourné. Des ventres repus au nom de l’écologie, de l’idéologie ou de la politique, s’en prennent aux paysans avec des messages percutants.
L’écologie :
Depuis 30 ans, nos médias ne cessent de faire le lien : élevage = algues vertes. Sauf que, régulièrement, des ostréiculteurs sont victimes des stations urbaines, très loin d’être propres aussi.
En Bretagne sud (voir article Ouest France)
A Carnac : direct à la mer (voir article BFM)
A Saint-Brieuc, Douarnenez, Morlaix (voir article 20 Minutes)
La mairie de Plouisy avoue avoir besoin de la rivière (voir article le Télégramme)
La coordination rurale a osé analyser l’eau ( ?) sortie de la station, il y a largement de quoi alimenter les algues vertes (voir lien suivant : https://www.coordinationrurale.fr/lactualite/environnement/leau-des-villes-et-leau-des-champs/ ).
L’idéologie :
Quel intérêt de rendre obligatoire du poulet bio un jour dans les cantines et du poulet brésilien aux antibiotiques le reste de la semaine ?
L’émission Capital du 22 janvier 2023 (voir article Réussir) montrait que le poulet français qui, rendu à Paris, est à 7 €/kg, le brésilien est à 3,70 €/kg ; débarqué à Rotterdam, il se fait baptiser UE, sauf qu’il est produit au Brésil avec de l’antibiotique et de la main d’œuvre à 370 €/mois. Ce poulet est servi dans les écoles, les plats préparés …
Politique :
Pour les politiques, le « pouvoir d’achat » est prioritaire, quitte à sacrifier l’élevage français. Comment justifier les actions anti élevages ? Qu’elles soient illégales ou légales, le résultat est le même. Les risques du métier sont sans limite. Les autorisations d’exploiter accordées légalement sont remises en cause par plainte pour « la mise en danger de la vie et de la santé d’autrui » (voir article Le Télégramme) ; le niveau au dessus sera « crime contre l’humanité » !!!
« La défaite guette les moutons de Panurge ». Sauf à vouloir être des poissons morts, nous devons aller à contre-courant (voir extrait livre Pierre de Villiers).
P.R.
