Jusqu’où peuvent aller nos dirigeants coopératifs pour « collaborer » (mot qui rappelle des jours sombres). » Pas compétitif sur le produit de base » déclare Thierry LAMBERT, Président du groupement Porc TERENA et membre du bureau d’AVELTIS (Lire ici l’article du Paysan Breton). TERENA va servir pour pas cher de devanture à SUPER U (Lire ICI). On est loin du discours. En pratique, l’appel de marge est trop fort (Voir ICI)
Le marché peut être segmenté mais seulement à partir du porc standard français, le plus sûr, parce qu’il respecte les normes sanitaires et environnementales les plus rigoureuses d’Europe. Thierry LAMBERT trompe ses adhérents car les « niches » peuvent être produites par les espagnols, les italiens ou d’autres et subissent les mêmes handicaps de charges que le porc de base. Ses collègues d’Agrial ne font guère mieux en s’approvisionnant en Allemage (Lire ICI un extrait de l’hebdomadaire MARIANNE)
Les producteurs bretons paient au prix fort les choix erratiques de dirigeant de coopératives. Après les faillites d’UNICOPA, GAD et AIM..pour les dernières en date. Le coût du mâle entier est sans doute à venir (lire ICI)
Notre avenir n’existera que par des groupements de producteurs qui se battent avec UNIPORC et le MARCHE DU PORC BRETON pour être normalement rémunérés des produits de « base » de qualité qu’attend justement le consommateur.
P.R.