Stop au Breizh Bashing !

Modèle breton dépassé, pollution, algues vertes, l’avenir c’est les niches, contestation depuis un an au MPB, contestation à l’UGPVB et ça n’en finit pas.

La Bretagne s’est imposée dans l’agro alimentaire ces 50 dernières années grâce à la pugnacité de ses éleveurs mais aussi par la créativité de ses capitaines d’industries. Jean Paul BIGARD en fait partie et son franc parlé mériterait un peu plus d’attention (voir ICI).

Le mensuel CAPITAL de décembre (Lire ICI) le met sous les projecteurs pour sa réussite exemplaire et personnelle.

Jean Paul BIGARD a voulu garder son siège social à Quimperlé. C’est important lorsque l’on regarde ARKEA du CMB se débattre pour rester breton. La proximité des décideurs est primordiale pour les producteurs. D’avoir délégué trop de pouvoir à nos organisations nationales est responsable de nos difficultés actuelles.

Ne nous trompons pas d’adversaires, ceux ci n’ont jamais leurs sièges sociaux en Bretagne.

Notre premier adversaire c’est Paris avec ses gouvernements successifs, gros producteurs de charges francos françaises.

Nos seconds adversaires sont les financiers qui rachètent des entreprises florissantes pour les fermer. Des exemples, il y en a des dizaines. Deux exemples à lire  La Biscuiterie LE GLAZICK et la Lampaulaise de Salaisons. (source Journal Le Télégramme)

On peut reprocher à Jean Paul BIGARD d’avoir quitté le MPB mais s’il l’a fait c’est parce que quelques groupements ont fait le choix de livrer en direct. C’est qui le coupable ?

La filière porcine (comme les autres productions) est en manque de marges à tous les maillons et ce n’est pas en s’entretuant qu’on se sauvera.

Nous sommes dans l’ère du numérique c’est une chance mais pour exister et que nos exploitations restent à capitaux familiaux c’est à la production de se battre comme elle l’a fait depuis 50 ans. La production porcine bretonne a une histoire forte qui dérange. Nous allons la continuer.  P.R.

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