A qui profitent les contrats ? Au plus fort !
Mais pas aux producteurs laitiers, tous tenus par leur contrat qui permet d’être les plus mal payés d’Europe (voir article) aidés par la coopérative Sodial (voir article) dans un système bien français (voir article).
Fidèle à une idéologie lors de l’AG de la FNP, les dirigeants n’ont que ce modèle à proposer (voir article). Christiane Lambert, présidente de la FNSEA, rêvant de « contractualiser céréaliers/éleveurs pour lisser le prix » (voir article), François Valy, président de la FNP, découvre la « contractualisation pragmatique » (voir article). Carole Joliff, présidente du CRP pointe « le manque de cohésion des groupements et des acteurs de la filière et que c’est aux producteurs de faire des propositions » (voir article) à l’adresse de ceux qui entretiennent des peurs et fonctionnent dans la confidentialité.
Le MPB et Uniporc ne sont même pas évoqués !
Veulent-ils laisser le choix aux producteurs de porcs ?
- Soit l’intégration par les contrats et du prix comme perçu par les laitiers ;
- Soit libre avec le MPB/Uniporc avec le commerce géré avec plus ou moins 6 cts d’euro par semaine.
Le MPB et Uniporc ont traversé, depuis 50 ans, des crises violentes et ont fait leurs preuves de toujours protéger le producteur.
Le « nouveau monde » qu’on nous a promis, promet des coupures de courant en 2023 !!! (voir article). La volte face des dirigeants n’est pas gérable.
Nos organisations pourraient devenir les fossoyeurs de l’élevage en imposant le modèle laitier en déroute. La viande de porc est la moins chère au consommateur même si le prix de base au MPB monte à 3 euros.
Malgré les turbulences, nous avons beaucoup de raisons d’être optimiste pour 2023.
Joyeuses fêtes de fin d’année.
P.R.