Une confusion volontairement entretenue

Le modèle agricole change tous les ans au rythme des progrès technique et des attentes sociétales : 35 heures, vacances, loisirs…regardons le chemin parcouru depuis seulement 20 ans et même les lois ne font que suivre. Regarder le passé ne sert qu’à mieux voir l’avenir qui est écrit. Mais effectivement nous sommes dans un changement d’ère par la prédominance de la finance sur l’existence de l’entreprise. Aussi :

Soit nous maintenons en France une agriculture à capitaux et travail familial

Soit ce seront les sociétés financières (lire ICI) qui s’installent déjà chez nous (c’est étonnant la différence de traitement des tours de séchage de Carhaix et de la SILL.

Nos grosses coopératives (Lire ICI Le télégramme 14 juin) après maintes absorptions sont devenues des géants mondialisés se glorifiant tous les ans d’excellents résultats. (ICI TRISKALIA et SODIAL) n’ont plus grand chose à envier à celles du CAC 40. Elles versent une larme sur la misère de « l’adhérent de base » mais ne sont pas gênées pour financer des groupes de pression qui dénoncent l’agriculture intensive afin de protéger leurs marchés. Parfois poussant même l’arrogance jusqu’à dire qu’il n’y a plus d’avenir pour le porc standard (lire ICI)   ou préférant le lait des étables financières allemandes de milliers de vaches pour leur yaourt (Voir ICI).

Que nous produisions des végétaux ou de l’élevage notre priorité est de rester propriétaire de nos fermes. Laissons des plus professionnels que nous faire l’amont ou l’aval et qu’ils nous rémunèrent.

Ne bradons pas notre métier et encore moins notre travail car nous le valons bien. P.R.

 

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