Nos grosses coopératives industrielles (ref FA du 4/09/2015) rêvant d’être des leaders mondiaux s’éloignent chaque jour un peu plus de la valorisation de la production des éleveurs de base.
Ayant été aux abonnés absents pendant que nos charges françaises explosaient, refusant la traçabilité de nos produits de qualité pour des raisons de coûts elles ont aujourd’hui le culot de dénoncer un prix de marché qui serait en phase avec nos charges.
L’embargo russe n’a pas empêché les constructeurs des Mistrals d’être payés. Alors pourquoi les producteurs de porcs et les autres doivent-ils assumer seuls les conséquences de cet embargo.
A l’avalanche de normes de ces dernières années, elles n’ont affiché qu’une solidarité de façade avec les producteurs. Aujourd’hui elles se permettent l’impensable en se désolidarisant des demandes des paysans. Elles sont satisfaites des aides obtenues car elles serviront en priorité à payer les dettes vis à vis des coops et des banques.
La problématique de la rentabilité reste entière alors qu’elle était la revendication du déplacement à Paris.
Les éleveurs ne peuvent pas être que des fournisseurs de minerai toujours trop cher. P.R.
