Il n’y aura pas d’installations de jeunes sans lisibilité

Les aides n’y changeront rien si nos organisations laissent dénigrer le métier pour un revenu aléatoire. »Ca fait peur » (voir l’article Le Télégramme)

Constat d’échec de nos coopératives devenues des entreprises au détriment de leurs adhérents.

Les communiqués de presse laisseraient croire que les administrateurs et adhérents ne participaient pas aux manifestations.

Pour le syndicalisme, la priorité est l’élection des chambres d’agriculture.

Pour Sodiaal, « ce sont des rémunérations historiques ». (lire l’article Le Télégramme)

Pour Even, « Des prix records » (lire l’article Le Télégramme)

Pour le Crédit Agricole, « optimiste pour l’économie locale » (lire l’article Le Télégramme)

Pratiquement toutes les coops auront le même message.

Si A.Rousseau, président de la FNSEA, prend note d’un « tel niveau de colère »(lire l’article Le Télégramme), il ne s’oppose pas aux idéologues de Bruxelles, « des gens prêts à mourir pour la liberté du commerce » Michel Houellebecq, ingénieur agronome (lire l’extrait « Sérotonine »)

Veut-il une agriculture de loisir en France? (lire l’article Le Télégramme)

Veut-il une agriculture financière mondialisée qui reste la face cachée des accords mondiaux pour nourrir les français?

Va-t-il laisser faire le plus gros « plan social secret invisible? » écrivait M.Houllebecq en 2018 (lire l’extrait « Sérotonine »)

Il faut dire la vérité.

Par exemple, cette étable en Argentine : 18 000 vaches, 14 000 ha, 136 salariés payés 330€ / mois (voir la vidéo en page d’accueil), propriété d’Adécoagro qui exploite 279 000 ha et est basé au Luxembourg pour ne pas payer d’impôts. (lire l’article)

L’Europe est ainsi faite…qu’une région (la Bretagne) peut être rayée de la carte – J.P Joly

Solutions

La solution virtuelle : Egalim 1-2-3-4 puis le prix plancher, planche savonnée. Depuis 2018 aucun syndicat n’a précisé le prix plancher qu’il retiendrait pour le lait. Quelle hypocrisie.

La solution publique : Les groupements font un front commercial commun pour obtenir le meilleur prix pour les producteurs regroupés dans l’AOP (voir la vidéo) et avec le MPB/UNIPORC donner envie aux jeunes passionnés et compétents de s’installer en production porcine (lire l’article Ouest-France) .

C’est un choix politique et de carrière.

Mettre l’éleveur de porcs au cœur du groupement, c’est la volonté de Porelia.

P.R.

 

 

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