Les élites réchauffent la planète

Elles montrent du doigt certaines cibles (Les agriculteurs) mais profitent des loisirs sans retenues jusque dans l’espace (Lire Ouest France) Le CO2 ne les concerne pas (Lire Ouest France).

Après les cycles nitrate puis bien être animal arrive le temps du RSE (Lire ici Cooperl) avec de nouvelles contradictions.

Il fait faire l’élevage en plein air pour le bien être animal et les rentrer dans le bâtiment pour le RSE.

Les dirigeants de coopératives qui lavent plus blanc que blanc n’ont pas la moindre considération pour les producteurs qu’ils pressurisent depuis des années. En lait, il manque 50 E/ 1 000 litres (Lire Terra) (Lire Paysan breton).

Prompt à mettre en avant leurs performances avec des chiffres choisis, on peut douter de leurs compétences face à Lactalis et ses 420 Millions d’Euros de bénéfice (Lire Les Marchés) et leurs maigres marges.

Il serait bénéfique pour le producteur que le CER sorte comme pour le prix de revient la marge au 1 000 litres de lait pour chaque laiterie et pour chaque producteur. 

Nos coopératives ne peuvent se cacher derrière la confidentialité pour prospérer au détriment des producteurs à qui elles demandent toujours plus de productivité et d’attentes sociétales sans les rémunérer.

Dans la filière porcine, il est urgent que nos coopératives travaillent ensemble dans le cadre de l’AOP.

Il ne sert à rien d’installer des jeunes sans revenus pour alimenter les groupes industriels.

Seule l’AOP permettra de bâtir des stratégies collectives pour mieux valoriser les porcs de tous les producteurs.

P.R.

 

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