Les mirages de l’intégration

Il suffit de quelques plus values d’un cahier des charges pour précipiter un éleveur dans une intégration douce mais réelle, qu’elle soit coopérative ou privé n’y change rien.

PORELIA considère que c’est la pire des options car elle ubérise le producteur.

Les abatteurs respectent tous le prix du Marché du Porc Breton au millième près. Les gains de marges supplémentaires ne peuvent venir que  du prix de revient

Que le producteur de porcs soit « libre » de choisir ses partenaires les plus compétents va de soi.

Depuis 30 ans, PORELIA s’engage de façon forte dans le respect de l’environnement,  la bio sécurité, le bien être animal et surtout l’accompagnement technique et économique de ses adhérents.

Est-il « libre » le producteur laitier à qui les laiteries ont confisqué ses quotas et doit s’arrêter prématurément (Voir ici) ?

Les laiteries affichent des résultats 2020 excellents au détriment des producteurs.

La plus dynamique dans son communiqué de presse est claire (Lire ici)

On note :

  • Dix fois plus de salariés que d’exploitants
  • 55 millions d’investissement
  • Des acquisitions ..
  • Un prix du lait à 355,39 E / 1000 litres
  • Pas un mot sur le prix de revient CER (Lire ici Le Paysan Breton)

A moins de vouloir que le prix payé soit celui des 5 % meilleurs producteurs.

Est-ce d’une grande générosité les 200 000 litres attribués aux jeunes ? (Lire Actus EVEN) Est-il « libre » c’est prêter ou donner ? qui est propriétaire de quoi ?

Est-il « libre » le livreur bio de SODIAL qui veut changer de laiterie (Lire ici)  ? Et LACTALIS acceptera t-il le nouveau livreur ? (Lire ici)

Est-il « libre » le céréalier warranté (Lire ici) d’AGRIAL (Lire ici)

La « force du collectif » (Lire ici) c’est au bénéfice de la COOP pas des producteurs

Il y a un an la main sur le coeur, notre ministre disait :

«  Vous, agriculteurs, êtes le maillon essentiel, le premier maillon de la chaîne alimentaire  » (Réf Ministère de l’Agriculture)

A méditer

Etre « libre » c’est prioriser les critères : la prolificité c’est tout bon pour les abatteurs par contre la marge aux 100 kgs de viande c’est pour le producteur.

A PORELIA nous sommes les meilleurs sur ce critère  avec un écart de marge  positif  aux 100 Kgs de viande de 8,80 Euros en 2019 et de 6,35 Euros en 2020 par rapport à la moyenne des producteurs de porcs. Soit pour un élevage de 200 truies  un gain de 31 000 Euros / an. Chiffres confirmés par les centres de gestion et les banques.

 

P.R.

 

 

 

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