Nos coopératives sont devenues des SA (Sociétés Anonymes)

Que ce soit individuellement ou collectivement, elles se sont diversifiées et mondialisées (voir article).Thierry Blandinières, directeur d’In Vivo rève du modèle américain (voir article).

Nos coopératives ont la mainmise sur toutes nos organisations par personnes interposées et imposent leur vision de l’avenir qui n’est pas forcément un avenir pour les producteurs français lorsqu’on regarde les filières à la peine.

Les céréaliers :

Il y a un an, l’AGPB prenait acte de la liquidation programmée de l’agriculture française (voir article). En 2025 lors de leur AG, la solution était de produire plus et mieux (voir article). Il faut demander son avis au producteur payés 160 €/T.

Les laitiers :

Les coopératives affichent des hausses sauf que leur prix est de 30 € de moins que la moyenne européenne (voir article). Pas étonnant que Lactalis soit numéro 1 mondial (voir article).

Les volailles :

Nos coopératives championnes du monde de montée en gamme avec un marché à la peine (voir article) ont laissé le marché du poulet au polonais et des œufs aux ukrainiens (voir article) produits en cage qui conviennent aux GMS.

L’exception des producteurs de porcs :

Le Marché du Porc Français et Uniporc ont permis aux producteurs de bénéficier pleinement de la conjoncture favorable de ces dernières années. Face aux pressions des GMS, les abatteurs ont besoin pour leur commerce d’une base de prix indiscutable que leur offre le MPF. Les coopératives ont d’autres projets au détriment du producteur. Les investissements dans l’aval (ex « Gad ») sont déjà oubliés malgré les échecs.

Quelques vérités :

  • 100 % du commerce se pratique sur la base du MPF. Pour cela, il faut qu’il soit représentatif de 100 % de la production dans l’intérêt des producteurs.
  • Les porcs labels, moins de 10 % de la production française (voir article), sont payés sur la base du MPF et Uniporc (voir article).
  • Les coopératives, en plus de leur faible présentation au MPF, ont tendance de le désigner responsable de la baisse des cours.
  • Les GMS sont plus libérales envers le consommateur et plus exigeantes avec le producteur français pour importer.
  • Le Marché du Porc Français va chercher les hausses et maitrise les baisses mais il n’a pas de prise sur les importations, ni les taxes chinoises, ni sur les cadeaux de Van Der Layen à Trump (voir article).
  • Il est illusoire de compter sur la haute administration (voir article).
  • Nous ne pouvons compter que sur nos propres forces.
  • Le Marché du Porc Français et Uniporc sont nos meilleures forces (voir article).

P.R.

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