Un couteau suisse à moins que ce ne soit une poupée russe

Président mondial des producteurs de viande

Président d’INAPORC

Président d’ EVELUP

Forcément le « mondial » éloigne du « local »

Intervenant à la journée porcine de l’IFIP du 3 décembre « Le porc dans tous ses états » Guy Roué parle comme le ferait le ministre de l’agriculture (Lire La France Agricole)

Que la peste porcine africaine en Chine installe une situation inédite, on ne peut qu’être d’accord.

Pour ses solutions proposées on l’est beaucoup moins

  • « Les Producteurs vont mieux valoriser leurs porcs » (Lire ici) Il ne faudrait pas qu’il nous entraîne dans une nouvelle aventure « Gad » Lire ici également la reprise d’un éventuel repreneur pour AIM (Lire ICI)
  • La filière « s’est engagée à monter en gamme » répète-t-il alors qu’une philosophie d’élevage ne fait pas une qualité de viande. (Lire ici )
  • La contractualisation chère au président d’INAPORC pour plaire aux abatteurs ou aux GMS ne fait pas forcément le bonheur des producteurs (Lire La France Agricole) Ceux qui ont signé pour 3 ou 5 ans sur la base de 1.25 ou 1.30 Euros le prix de base doivent se mordre les doigts.

  Quel est l’abattoir qui propose des contrats à 2 Euros sur 5 ans aujourd’hui ?

On n’échappe pas au prix spot faisons collectivement qu’il soit le mieux par la Traçabilité, Uniporc, le MPB, le Cochon de Bretagne et surtout l’AOP pour gérer l’après PPA.

Quand le moral des agriculteurs et des éleveurs est au plus bas (Lire Le Paysan Breton) le « sauve qui peut  »  tient de l’inconscience.

P.R

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