On peut laisser faire et subir mais aussi décider de son avenir.
Internet, le numérique, la recherche génétique accélèrent les mutations. L’agriculture et l’élevage n’y échappent pas.
La rapidité de l’évolution a concentré les lieux de pouvoir a quelques entreprises a l’appétit démesuré.
Par démission ou inconscience nos organisations professionnelles sont totalement paralysées et absentes comme l’exprime le Président de la Chambre d’Agriculture du Finistère dans une interview accordée au journal Ouest France en juillet dernier (Lire ICI)
Il nous parle « d’agriculture de proximité » avec les niches ou la vente directe puis désabusé accepte que « c’est la grande distribution qui est forte face à la production : elle impose le prix » et désertant ses responsabilités » Nous sommes dans un marché » ce n’est pas un « petit » Président de Chambre d’Agriculture qui va les fixer (les prix) » dit-il.
Quelques réactions ont suivi (Lire Ici Ouest France et ici toujours dans Ouest France)
Nous pensons au contraire que le Président de la Chambre d’Agriculture peut influer sur le cours des choses.
Il faut d’abord arrêter la » repentance » sur les algues vertes (absentes) ou les fraudes alimentaires qui sont de la responsabilité de notre amont ou de notre aval (Ref Marianne)
L’expansion de la production de volaille en Pologne (Lire ici Triskalia Magazine) ou du porc en Espagne sont un avant goût de ce qui nous attend. (Voir ICI )
Il y a quelques mois nos Chambres d’Agriculture étaient pour le regroupement des producteurs. Mais pourquoi pas une prise de conscience claire et franche pour la filière porcine en faveur de la clef de voute du métier que sont UNIPORC, le Marché du Porc Breton et la Traçabilité qui permettra de relever le défi des Allemands et des Espagnols.
De l’ambition, Monsieur le Président, et PORELIA vous soutiendra.
P.R.
