Les coopératives à bout de souffle

« Les coopératives doivent répondre à de nouvelles attentes » selon Pascal Viné, directeur de Coop de France. (Lire ICI La France Agricole)

C’est reconnaître les échecs des coopératives dans la gestion des outils industriels qui se sont multipliés ces dernières années. Si l’UCA Unicopa et GAD ont été épongé, c’est sur le dos des éleveurs.

Pour autant les directeurs de Coop ont toujours de l’appétit. Comment comprendre l’intérêt de Terenna qui a payé au prix fort DOUX sans être capable de s’imposer dans la restauration hors foyer dont 42 % du poulet est importé et de moins bonne qualité ? Les adhérents passent à la caisse.

Si les coopératives sont incapables de peser politiquement pour que nous puissions produire le poulet, le cochon ou le lait qui se vend dans les GMS, elle n’ont plus de raisons d’exister.

Les groupements de producteurs seraient plus clair comme organisation car on ne sait plus si on est adhérent ou client de nos grosses coopératives.

Nos produits pourraient être mieux valorisés. Il n’est qu’à voir la fortune de quelques privés en porc comme en lait. Ceci démontre que la coopération fait dans la facilité.

Sur une revendication simple comme la « Traçabilité » la coopération n’a fait que le service minimum car comme les autres elle se fait prendre dans ses contradictions.

Ce ne sont pas les restructurations à venir qui nous rassurent (Lire ICI)

Nos organisations doivent être au service de leurs adhérents pour fournir un produit de qualité aux consommateurs et non l’inverse.

P.R.

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